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25 mai 2023

Au Royaume-Uni, Stellantis menace de fermer ses usines si le Brexit n’est pas renégocié

La maison mère de Fiat, Peugeot, Citroën et Opel/Vauxhall, dispose de deux principaux sites de fabrication au Royaume-Uni et y emploie 5.000 personnes. Le groupe français souhaite une révision des accords commerciaux conclus entre le Royaume-Uni et l’UE. 80 % des véhicules construits au Royaume-Uni sont exportés, la majorité dans l’UE, alors même qu’une large partie des pièces détachées en provient. Fin 2020, un compromis annulait les droits de douane. Pour bénéficier de l’exemption des droits de douane, il faut prouver que la voiture est bien assemblée au Royaume-Uni (ou en UE pour une exportation dans l’autre sens). 40 % de la valeur des pièces du véhicule doivent être fabriquées soit au Royaume-Uni, soit dans l’UE. Ces règles vont se durcir. En 2024, elles passent à 45 %, et à 55 % en 2027. Pour les véhicules électriques, en 2027, celles-ci devront être à 70 % fabriquées soit au Royaume-Uni, soit dans l’UE.  Stellantis demande un accord avec l'UE maintenant l’exemption des droits de douane jusqu'en 2027 et insiste sur le fait que si le coût de production des véhicules électriques au Royaume-Uni devient non compétitif et insoutenable, il pourrait être contraint de mettre fin à ses activités outre-manche.