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10 novembre 2022

Le projet de « traité de non-prolifération des énergies fossiles »

L’extraction d’énergies fossiles se poursuit dans le monde entier malgré l’urgence climatique. Un projet de traité de non-prolifération des énergies fossiles soutenu par des pays insulaires, 100 Prix Nobel et plus de 200 organismes et ONG spécialisés dans la santé - dont l'organisation mondiale pour la santé (OMS), vise à arrêter l’expansion du charbon, du pétrole et du gaz, puis à réduire progressivement la production existante de manière équitable. A noter que l’accord de Paris ne mentionne pas les énergies fossiles mais fixe un objectif de température. À Glasgow lors de la COP26, les gouvernements et acteurs non-étatiques ont pris un certain nombre d’engagements concernant l'élimination du charbon ou la fin des subventions aux combustibles fossiles. En septembre, le secrétaire général de l’ONU appelait les pays riches à taxer les profits exceptionnels des entreprises productrices d’énergies fossiles. A la COP27, Antigua-et-Barbuda pointent les bénéfices des géants du pétrole et du gaz. Le Vanuatu exige également une sortie du charbon, du pétrole et du gaz. Le Parlement européen se montre favorable au projet. Le groupe de réflexion Ember Climate a estimé qu’en 2021, les subventions mondiales aux combustibles fossiles avaient presque doublé depuis 2020.