Ces conclusions seraient le fruit d’une enquête interne diligentée en 2019 dans le cadre de son contrôle anticorruption. Dans un communiqué, Ericsson a admis « des violations graves de ses règles de conformité légale et de l'éthique des affaires du groupe » durant la période 2011-2019. L'enquête de la société avait identifié des paiements effectués pour emprunter des itinéraires de transport alternatifs dans le cadre du contournement des douanes irakiennes, à une époque où des organisations militantes, dont l'État islamique, également connu sous le nom d’ISIS, contrôlaient certaines routes. Les actions d'Ericsson ont dès lors chuté de plus de 12%.