La Cour de cassation confirme le licenciement pour faute grave d’un directeur commercial auteur de propos à connotation sexuelle, sexiste, raciste et homophobe adressés à plusieurs collaborateurs. Les jugent retiennent l’envoi de photos pornographiques à un stagiaire, des remarques répétées sur l’orientation sexuelle d’un salarié homosexuel et un message à tonalité raciste visant des sous-traitants étrangers. La Cour de cassation juge que ces propos portent atteinte à la dignité et relèvent de l’article L 4122-1 du code du travail imposant à chaque salarié de préserver la santé et la sécurité de ses collègues.