Par un arrêt du 22 avril 2025, la Cour d’appel de Paris a désavoué l'Autorité des marchés financiers (AMF) et lui demande de réexaminer les modalités de la scission de Vivendi. La Cour considère, contrairement à l'AMF, que « M. Vincent Bolloré contrôle la société Vivendi SE », ce qui obligerait l'actionnaire principal à déclencher d'offre publique de rachat, alors qu’en considération de l’analyse de l’AMF une assemblée d’actionnaire, avec le groupe Bolloré, avait pu voter la scission en décembre dernier. Cette décision pourrait contraindre le groupe Bolloré à lancer une offre publique de retrait (OPR) sur les entités issues de la scission. Le fonds activiste CIAM, à l'origine de la contestation, se félicite de cette victoire pour les actionnaires minoritaires.