Le mot de la présidente

Dans ce contexte de rentrée où la crise sanitaire s’est invitée dans notre agenda, de nombreuses entreprises vont se retrouver dans des situations de grandes tensions à la suite des défauts d’exécution des contrats de leurs clients. C’est une expérience sans précédent que vivent les Directions Juridiques : Comment forcer les engagements de partenaires commerciaux de bonne foi dans une relation non conflictuelle ? Quelles solutions rapides mettre en œuvre ? Dans cette course de vitesse qui a pour indicateur l’état de la trésorerie des entreprises, les juristes ont un rôle primordial à jouer.

Nous sommes depuis de nombreux mois confrontés à la mise en œuvre de multiples normes, aux injonctions d’un droit social protéiforme, à la nécessité de la prise de risque. Nos équipes ont déjà été formidables ; elles ont prouvé qu’elles pouvaient être courageuses, tenaces, efficaces, attentives, flexibles et innovantes parce qu’elles ont pris en compte des facteurs externes à la pure application du droit, en dehors du strict périmètre juridique, en se souciant de la préservation de l’écosystème de leur entreprise.

Soyons fiers des performances que nous avons accomplies depuis le mois de mars dernier et préparons-nous donc à cette deuxième manche qui s’annonce. Dans cette ambiance de drôle de guerre, il nous faudra garder un engagement fort et constant à la hauteur de la mission dont sont investies les Directions Juridiques puisque développement économique et sécurisation des échanges vont de pair et qu’ils constituent le ferment indispensable à la lutte contre la pauvreté.