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Crédit: Cercle Montesquieu
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Juristes, transformez vos entreprises !
Par Denis Musson

24 février 2023 Formation
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Denis Musson, Senior Advisor to international groups et ancien Président du Cercle Montesquieu, nous explique en quoi l'Executive Master Enjeux Juridiques et Leadership, créé en partenariat avec Sciences Po, est la formation idéale pour élargir le spectre de ses compétences, affiner sa compréhension des enjeux qui l’entourent et se préparer à l’avenir, une aspiration qui est le propre des acteurs de la fonction juridique

Nous vivons dans un monde de complexité croissante et pluridimensionnelle. De crises en crises, qu’elles soient sanitaires, économiques, géopolitiques, les entreprises doivent composer, sans cesse, avec des intérêts contradictoires. Productivité et responsabilité. Durabilité et rentabilité. Ces forces contraires doivent être comprises, analysées, réconciliées et conjuguées dans des délais toujours plus courts. Parce qu’aucune entreprise ne survit ni ne se développe sans prise de risque, parce que tous ces risques doivent être pesés et maîtrisés, les dirigeants ont besoin d’adosser leurs décisions à des conseils à valeur ajoutée. Cette réalité a imposé le directeur juridique comme un rouage clé des processus décisionnels et des arbitrages stratégiques. Celui qui n’était autrefois que le chef du service du contentieux a vu son rôle et ses missions évoluer au fil du temps. Et la transformation s’accélère ! Au cours des deux dernières décennies, la posture du directeur juridique a changé. Oublié le censeur qui valide ou invalide des orientations. En mesure d’identifier des alternatives et edes biais stratégiques grâce au droit  pour inscrire la vision ou l’aspiration des dirigeants dans sa dimension opérationnelle, le General Counsel est au cœur de l’action.

Tellement plus que du droit !

Dimension environnementale, transformation digitale, nouvelles organisations du travail, extraterritorialité des droits nationaux… les producteurs de droit et de normes font  peser sur l’entreprise un poids considérable jusqu’au point d’attendre d’elle  qu’elle se substitue au pouvoir politique des Etats à certains égards. Dans ce contexte, le General Counsel doit se penser comme un conseiller opérationnel de la direction générale qui tire sa légitimité de la transversalité de sa position. Hors des enjeux de pouvoir qui pourraient affaiblir la force de ses convictions, il se présente comme un anticipateur des changements et des nouveaux enjeux qui s’imposent ou pourraient  s’imposer demain à l’entreprise. Dès lors, qu’on le nomme Directeur juridique, General Counsel ou secrétaire général, la compétence juridique ne suffit plus. Elle constitue – c’est une évidence ! – un socle d’expertise fondamental, mais elle doit s’enrichir de la compréhension de tous les métiers et fonctions dans l’entreprise, d’une capacité d’analyse, d’une faculté d’anticipation pour trouver des solutions, explorer des alternatives. Autrefois gardien des piliers du temple, puis Business Partner, désormais stratège, on attend du directeur juridique qu’il développe et incarne une vision de tous les enjeux de l’entreprise, sous un prisme juridique.

Le directeur juridique : un atout tactique et stratégique

En plus d’être un expert, le directeur juridique se doit d’être  aussi un stratège et un diplomate. Le périmètre de ses responsabilités et de ses domaines d’intervention s’élargit sans cesse. Juridique, assurances, gestion des risques, enjeux de responsabilité sociétale et environnementale, dimension RH, gouvernance, digitalisation… Si la parole du directeur juridique compte, elle n’a jamais autant de poids que lorsque celle-ci porte une opinion forte et indépendante. C’est ce qu’attendent les nouvelles générations de dirigeants. Une attente qui suppose de sa part, une capacité à s’affirmer, à s’exposer davantage et à exprimer un leadership jusqu’ici secondaire. Placé au cœur de l’action, auprès des métiers comme de la direction générale, son rôle est tout à la fois tactique et stratégique. Il réconcilie les défis du quotidien et les enjeux les plus structurants pour demain. Ce cortège de transformations et de responsabilités nouvelles supposent d’agréger de nouvelles compétences, d’adopter de nouvelles méthodes, d’engager de nouvelles approches.

Un catalyseur de l’agilité de l’entreprise

Le directeur juridique a changé dans ses missions, comme dans sa posture. De fait, il agit comme un libérateur des énergies positives et des forces vives de l’entreprise. Mais, pour incarner ce rôle de catalyseur de l’agilité des organisations, il doit s’appuyer sur des compétences nouvelles ! Technique de management, marketing de la fonction, gestion de projet, développement et affirmation du leadership, appropriation de techniques de négociation raisonnée, diplomatie d’affaires… Toutes ces compétences s’acquièrent par la formation, par l’échange avec les pairs, par la confrontation des expériences. C’est le sens qu’a souhaité donner le Cercle Montesquieu à son Executive Master créé en partenariat avec Sciences Po Executive Education. Un programme diplômant spécifiquement conçu avec des directeurs juridiques, pour des directeurs juridiques ! Évoluer, s’adapter, élargir le spectre de ses compétences, affiner sa compréhension des enjeux qui l’entourent et se préparer à l’avenir, une aspiration qui est le propre des acteurs de la fonction juridique. Cette aspiration est la vôtre ? N’attendez plus, lancez-vous !




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