Caractère abusif de clauses insérées dans des prêts libellés dans une devise étrangère: revirement de jurisprudence
La Cour de cassation a opéré un revirement de jurisprudence dans un arrêt du 3 juillet 2025, dans lequel elle juge qu’une clause imposant le remboursement d’un prêt en devise étrangère, sans mention claire du risque de change, peut être qualifiée de clause abusive. Le juge peut donc en apprécier le caractère déséquilibré sans être tenu par une lecture stricte du Code de la consommation. L’affaire concernait une banque française et un emprunteur ayant contracté un prêt en francs suisses. La Cour a retenu que l’information du client sur le risque de change était insuffisante et a ainsi aligné sa position sur celle de la CJUE.
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